Le processus de privatisation a été accompagné
d'une transformation de l'industrie polonaise, notamment sous l'impulsion
des investisseurs étrangers. Le développement de la
concurrence et les évolutions erratiques de la demande ont
nécessité le remplacement des structures bureaucratiques
traditionnelles par la mise en place d'organisations alliant polyvalence
et flexibilité.
La problématique qualité est progressivement introduite
au sein des entreprises polonaises, ce qui révolutionne les
mentalités et bouleverse l'organisation des entreprises.
Le concept de qualité s'entend cependant ici comme "
qualité totale : application des normes ISO 9000, reengineering,
benchmarking. La qualité était un des points faibles
des entreprises sous le communisme, et c'est avec peine que les
firmes polonaises parviennent à se défaire de leur
habitudes de " non-qualité ".
Après avoir inspiré un certain optimisme, l'industrie
polonaise connaît de nombreux revers, comme par exemple la
faillite en juin 2002 du chantier naval de Szczecin, pourtant considéré
jusque lors comme un exemple de privatisation réussie. Handicapées
par leur héritage communiste, les entreprises polonaises
s'avèrent en effet peu compétitives. La productivité
est limitée par le temps et l'énergie perdus à
cause du caractère bureaucratique des structures des entreprises,
source de mauvaise organisation du travail et de circulation insuffisante
des informations internes et en provenance de l'extérieur.
D'autre part, la surconsommation de matières premières et d'énergie
nuit à la compétitivité, même si la Pologne
est riche en ressources énergétiques. Enfin, l'innovation
est freinée par l'insuffisante coopération entre les
instituts locaux de recherche et développement et lindustrie
et les PME ne disposent pas de capacité de financement suffisantes
à assurer leur développement.
Le classement 2002 de l'IMD place la Pologne à la 27e place
sur trente pays et régions, soit juste devant la Russie,
mais derrière la
Roumanie. Toutefois, les implantations étrangères
en général et celles du secteur tertiaire en particulier
affichent de bonnes performances. Thomson Polkolor est-il ainsi
parvenu à développer la productivité à
partir du recentrage de l'organisation autour de la qualité.
L'entreprise a gagné des concours de qualité et
affiche désormais des niveaux de qualité supérieurs
à ses principaux concurrents internationaux.
Une main-d'oeuvre polonaise jeune,
bon marché et bien formée >>
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