Un droit du travail contraignant mais
en libéralisation
Confrontée à un taux de chômage de plus de
18 %, la Pologne se devait de libéraliser son marché
du travail. Les nouvelles dispositions du code du travail de 2002
assouplissent la réglementation actuelle et favorisent une
plus grande flexibilité. Parmi les autres dispositions figurent
des lois visant à améliorer la conformité du
droit polonais avec les directives européennes. La Pologne
a-t-elle ainsi mis en place des conseils d'entreprises européens
et introduit dans le nouveau code du travail l'interdiction de discrimination
sexuelle dans les contrats de travail, les accords collectif ou
toute autre relations de travail.
Le dialogue social
Depuis 1991, le dialogue social réunit l'Etat, les groupements
de patrons et les syndicats d'employés.Les syndicats avaient
pris l'habitude de présenter leurs revendications directement
au gouvernement, mais comme l'a prévu une loi de 2001, les
partenaires sociaux sont désormais impliqués au niveau
regional (voïvodies).
En théorie, les questions du domaine du travail telles que
le niveau des salaires sont réglées par la loi ou
par le dialogue social tripartite, mais dans les faits, la négociation
collective est limitée. La grande majorité des accords
collectifs sont réalisés au niveau d'une entreprise.
Les syndicats y ont perdu leur importance au profit des comités
d'entreprise et des représentants au conseil de surveillance,
qui sont toutefois peu efficaces. La plupart des employés
ne possèdent dans leur entreprise ni syndicat, ni comité
d'entreprise.
Le nombre de grèves a fortement diminué ces dernières
années en Pologne, pour se limiter à une dizaine par
an environ. Ces dernières deviennent cependant plus violentes
et peuvent donner lieu à des affrontements avec la police.
L'importance décroissante
des syndicats polonais >>
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