|
Chercheur DELTA ENS, ancien
directeur de la recherche macroéconomique en Russie
au European Centre for Economic Policy |
Vitalie Vovc (pour Centreurope) : On observe
depuis un certain temps, et cela malgré toutes les crises
et l'instabilité générale, un intérêt
de plus en plus prononcé pour le marché russe. Comment
expliquez-vous ceci ?
Rudiger Ahrend : Premièrement, il faut mentionner
que cette instabilité, dont vous venez de parler, se fait
de moins en moins sentir et que la situation générale
dans le pays se stabilise, tant dans le domaine politique qu'économique.
D'autre part, le marché russe est attractif d'un point de
vue financier. Les coûts de production sont faibles, même
par rapport aux autres pays d'Europe de l'Est. Surtout après
la dernière crise, il est devenu plus intéressant
d'investir, car la dévaluation a fait chuter les prix dans
le secteur du bâtiment notamment, sans parler du coût
de la main d'uvre, très qualifiée, très
bas lui-aussi.
Pour autant, la principale raison des investissements se trouve
ailleurs. Une étude récente que j'ai menée
démontre que les investisseurs sont attirés premièrement
par la taille du marché russe et par le besoin de se faire
une place en vue d'un développement prometteur.
suite de l'entretien...
|
IMPORTANT !
Cette version de Centreurope.org est présentée à titre d'archive et n'est plus actualisée.
Pour des informations à jour et renouvelées, veuillez consultez nos sites :
|