La Russie
reconnaît l'indépendance et la souveraineté
de la république de Géorgie en mai 1920, mais
les bolcheviks attaquent et occupent la Géorgie en 1921,
juste après avoir signé un pacte de non-agression.
De nombreuses insurrections s’en suivent mais le gouvernement,
sous influence russe, applique une répression cruelle
et sanglante.
La Géorgie devient en 1921 un "satellite"
de l’empire soviétique. Elle subit une politique
d’isolement et de russification massive, mais conserve
quelques libertés, du fait de son particularisme culturel.
Staline, qui est Géorgien, mène alors une forte
répression contre les opposants à la collectivisation.
La Géorgie est intégrée à la fédération
de Transcaucasie puis détachée de cette fédération
en 1936, pour former une République socialiste soviétique.
Les courants nationalistes et les revendications locales réapparaissent
dans les années 1950, après la mort de Staline.
Au milieu des années 1980, la Perestroïka permet
aux nationalistes et aux autonomistes de s’exprimer à
nouveau librement.
En 1988, les relations entre les dirigeants géorgiens
autonomistes, russes et abkhazes se dégradent au sujet
de l’indépendance de la Géorgie. Faisant
suite à des tentatives de rébellion contre le
gouvernement, le Ministère de l'Intérieur réprime
violemment une manifestation pacifique à Tbilissi, faisant
quarante-trois morts. La coalition indépendantiste "Table
ronde" gagne les élections législatives d'octobre
1990 et l'indépendance est restaurée le 9 avril
1991.
La transition géorgienne
des années 1990 >>
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