Grâce à une privatisation rapide, le secteur privé
est très majoritaire en Arménie. Les trois secteurs
d'activité, primaire, secondaire et tertiaire, sont équivalents
en termes d'emplois et de contribution au PIB.
Après avoir été négligé
sous le communisme,
le secteur primaire joue une importance fondamentale en Arménie.
En croissance, le secteur agricole emploie près de 40
% de la population active et contribue à plus du tiers
du PIB national. Parmi les anciennes républiques soviétiques,
l'Arménie est celle qui a le mieux réussi sa transition
vers une agriculture privatisée. Par manque de productivité,
il n'assure toutefois pas l’autosuffisance alimentaire
du pays.
L’industrie emploie environ 40 % de la population active
du pays, mais contribue à moins de 30 % du PIB. Après
l'implosion de l'URSS, la Russie
s'est désengagée des grands projets visant à
développer l’équipement industriel de l’Arménie.
Le secteur industriel a grand besoin d’être restructuré,
mais les capitaux manquent. Le secteur le plus problématique
est celui de l’énergie avec une dépendance
extérieure très lourde et de faibles ressources.
Le séisme de 1988 causa de nombreux dégâts,
dont la fermeture de la seule centrale nucléaire du pays.
Le secteur des mines se porte bien.
Le secteur tertiaire emploie environ le quart de la population
active, mais il représente 35 % du PIB. Porté
par le transport et le commerce, le secteur est en expansion.
L’économie souterraine est très présente.
Le gouvernement tente de réguler la fuite de capitaux
alimentée par le marché noir, mais sans vrais
résultats. L’Arménie est dépendante
en matière de biens alimentaires, situation compliquée
par le blocus de l’Azerbaïdjan et de la Turquie.
Pour se procurer les biens de première nécessité,
nombre d'Arméniens n’hésitent pas à
recourir au marché noir.
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