L'Arménie possède moins de cinq cent mille hectares de terres arables, soit environ seulement 16 % de la surface totale du pays. L'agriculture est principalement exercée dans les vallées et les versants des montagnes.

Les céréales (en particulier le blé et l'orge), les pommes de terre, les légumes, les raisins, les baies, le coton, les betteraves à sucre, le tabac, les figues et les olives constituent les principales productions agricoles. Le sol fertile volcanique est cultivé pour la production de blé et d'orge et permet également le pâturage des moutons, chèvres et chevaux. Bénéficiant de travaux d'irrigation remontant aux début de l'époque soviétique, les figues, les grenades, le coton, les abricots et les olives sont cultivés dans la vallée d'Arax et dans les vallées au nord d'Erevan. L'Arménie produit également des pêches, des noix et des coings et son Cognac est mondialement connu.

Alors que les grandes propriétés terriennes étaient indispensables pour le développement de la mécanisation et le progrès technologique, la majorité de fermiers ont se sont retrouvés sans moyens de conserver, ni de transporter les denrées périssables telles que les raisins ou les pêches, principales productions du pays, et une partie importante du bétail fut abattu en raison de la pénurie alimentaire. Le rendement des terres est limité, du fait de la faible quantité d'engrais utilisés dans les exploitations, du manque de carburant et de grains et de la vétusté des systèmes d'irrigation. Les agriculteurs parviennent difficilement à vendre leurs récoltes, même si le développement des coopératives de producteurs et de grossistes a été mis en place, notamment avec l'aide des Etats-Unis. Afin de rendre possible les investissements et de retrouver des économies d'échelle, la reconsolidation des parcelles de terre a été lancée.