Les comités titistes prennent le pouvoir en mai 1945 et
sont confortés aux éléctions de novembre, où
le Front national obtient 90 % des voix. Le 29 novembre 1945 est
proclamée la République populaire fédérative
de Yougoslavie. Elle reçoit Fiume et l'Istrie.
Début 1946, une nouvelle constitution est proclamée.
Tito, qui a dirigé la résistance, accède au
poste de chef de l’Etat yougoslave. Celui-ci est composé
de six républiques : Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine,
Monténégro, Serbie et Macédoine.
La Yougoslavie est exclue en 1948 du Kominform, bureau d’information
des partis communistes dont le but était de renforcer le
contrôle soviétique sur les partis communistes d’Europe.
La Yougoslavie devient en 1963 la République socialiste fédérative
de Yougoslavie. L'entente entre les peuples est convenable et les
revendications nationalistes sont contenues par la dureté
du régime de Tito. Des Incidents éclatent au Kosovo
en novembre 1968, une partie de la population demandant leur rattachement
à l'Albanie.
A la mort de Tito, le 4 mai 1980, celui-ci est remplacé
par une présidence collégiale, mais le système
se révèle peu fiable et engendre une instabilité
politique et notamment des troubles au Kosovo, où les représentants
réclament le statut de république. En réponse,
la Serbie annexe le Kosovo en 1989.
Slobodan Milosevic est élu président de la Serbie
en 1989. Résultat de la vague de libéralisation qui
touche l'Europe centrale et orientale, le Parlement serbe adopte
une nouvelle Constitution en septembre 1990. En février 1991,
les représentants de la Yougoslavie ne parviennent pas à
trouver un accord sur l'avenir de la Fédération. Dans
le courant de l'année 1991, la Slovénie, la Croatie,
la Macédoine et le Kosovo proclament leur indépendance.
Ils sont suivis en 1992 par la Bosnie-Herzégovine.
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