Nicolai Gogol, un écrivain russe du début du
XIX siècle (particulièrement apprécié
pour sa pièce « Le Revizor » et le roman
« Les âmes mortes »), a dit, « La Russie
a deux problèmes : ses idiots et ses routes ».
Le réseau global des transports, resté la propriété
de l’État, est beaucoup moins dense que dans la
plupart des pays développés. Le gouvernement soviétique
a largement favorisé le transport ferroviaire au détriment
de la route. Aujourd’hui, les transports (fret et passagers)
en Russie sont dominés par le chemin de fer, et le trafic
routier ne joue qu’un rôle secondaire.
Les routes sont mal entretenues, les deux tiers d’entre
elles ne satisfont pas aux normes les plus basiques. Les autoroutes
sont quasi inexistantes et ne ressemblent guère aux autoroutes
européennes. De plus, il est assez dangereux d’effectuer
de longs trajets en voiture à cause des agressions et
des accidents délibérément provoqués
afin de soutirer de l’argent aux visiteurs étrangers.
Le réseau ferroviaire est dense dans la plus grande partie
de la Russie d’Europe, au sud de Saint-Pétersbourg.
Il est, par contre, très limité en Sibérie
et en Russie extrême-orientale.
Vu l’immensité du pays, le transport aérien
est souvent le moyen le plus pratique pour se déplacer.
Mais les coûts sont assez élevés : pour
un aller-retour Vladivostok-Moscou (9000 km), il faut compter
700 euros.
Le transport urbain est assuré par les bus, les trolleybus,
les trams et le métro (à Moscou, Saint-Petersburg,
Ekaterinburg, Nijni Novgorod et Samara). Le service de taxis
n'est pas bien développé, même dans la capitale.
Au lieu de prendre un taxi, les Russes préfèrent
arrêter des voitures particulières et négocier
le tarif au préalable. Les locations de véhicules
sont encore très peu présentes sur le territoire
russe.
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