L’art populaire letton est riche et ancien. Les "dainas",
chansons folkloriques lettones qui font le récit des styles
de vie des anciens Lettons, existent depuis plus de mille ans. L’artisanat
est marqué par la gravure sur bois et par la place importante
de l’ambre de la Baltique, appelée par les riverains
de la Mer Baltique "les larmes des oiseaux de mer" et
chargée de légendes et de mystères.
Longtemps limitée à la tradition orale, la culture
lettone a dû attendre la fin du XIXe siècle pour que
naisse une littérature nationale. Celle-ci puisa son inspiration
dans la chanson populaire et dans le spectacle de la vie paysanne,
symboles de l'identité lettone. Surnommé 'l''homme
letton du 20e siècle" ou le "Goethe letton"
le romancier Janis Rainis (1865-1929) est l’écrivain
letton le plus connu. Il fut également un brillant homme
politique et l’auteur de nombreuses œuvres, poésies,
poèmes et pièces.
Les Lettons s’illustrent également dans les arts modernes
tels que le cinéma et la danse. Sergueï Mikhaïlovitch
Eisenstein (1898-1948) est né en Lettonie, d’un père
juif allemand et d’une mère appartenant à la
bourgeoisie orthodoxe russe. Ses films « le Cuirassé
Potemkine » et « Ivan le Terrible » font partie
des chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma.
Récompensé par l’Académie de danse en
France des prix de Nijinski en 1971 et Marius Petipa en 1977, Maris
Liepa (1936-1989) est considéré comme l’un des
plus grands danseurs du XXe siècle. Ses deux enfants, Andris
et Ilze Liepa sont aujourd’hui des danseurs internationalement
réputés.
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