Peuplée de plus de quatre cent mille habitants, Tallin
regroupe près d'un tiers de la population estonienne. Il
s'agit également du plus grand port du pays.
D'abord dénommée Kolyvan puis Revel, Tallin
a été pillée et bombardée plusieurs
fois au long des siècles, d'abord par l'invasion danoise,
puis par les chevaliers Teutons, les Suédois, les Russes,
les Nazis et les Soviétiques. Tallin, qui signifie
"ville danoise", doit son nom à la conquête
en 1219 par le roi du Danemark Valdemar II. La ville passa
sous domination teutonique puis suédoise, avant que
Pierre le Grand n'en fasse un port de guerre, se substituant
à Saint-Pétersbourg au début de l’hiver,
lorsque la glace interdit l’accès à la
Neva. Tallin devint la capitale de l'Estonie pendant l'entre-deux-guerres,
puis à nouveau en 1991, lorsque le pays recouvrit son
indépendance.
A vocation traditionnellement maritime, la ville possède
encore un chantier de construction navale et des conserveries
de poissons. Mais ses industries les plus importantes sont
la fabrication de moteurs électriques, d’instruments
de mesure, d’appareils de radio, de câbles électriques,
de meubles, de skis et d’instruments de musique.
Malgré les nombreuses invasions, la capitale estonienne
a pu maintenir davantage de vestiges de son passé que
la majorité de villes européennes, à tel
point que nombre d'historiens considèrent la vieille
ville de Tallin, encerclée de remparts, comme la ville
médiévale la mieux conservée de l'Europe
septentrionale. Inscrit dans l’héritage du patrimoine
mondial de l’UNESCO, le centre historique de Tallin date
du XIIe siècle. La capitale estonienne mèle tradition
et modernité, car de nouveaux bâtiments sont édifiés
chaque mois. De grands musées, des galeries d'arts, des
magasins d'artisanat, ainsi que des restaurants, des cafés
et pâtisseries locaux et internationaux y foisonnent.
Tallin est animée par de nombreux festivals, dont celui
de la bière, du centre historique, du Jazz, de la musique
baroque, de la chanson, etc. Elle possède une grande
salle de concerts, le « Saku suurhall », abrite
dix théâtres professionnels, dont cinq sont gérés
par l'État, de plus petits théâtres.
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