A la suite de la déclaration de l'indépendance en
1991, les autorités azéries mettent fin au statut
d'autonomie dont bénéficiait le Nagornyï-Karabakh
depuis 1923. Le conflit armé avec l'Arménie qui s'en
suit se solde par une suite d'échecs cinglants pour l'Azerbaïdjan.
L'ancien dirigeant communiste Ayaz Moutalibov démissionne,
ce qui permet à l'opposition nationaliste d'accéder
au pouvoir en 1992 avec Aboulfaz Eltchibey, et Chef du Front populaire,
qui est élu Président au suffrage universel.
Mais le dissident soviétique ne parvient pas à enrayer
les graves difficultés que connaît le pays. L'économie
est désorganisée, les troubles sociaux sont nombreux
et les réfugiés en provenance d'Arménie affluent.
Une courte guerre civile éclate et le Président Eltchibey
est destitué par référendum et doit s'enfuir.
Les communistes reprennent le pouvoir et Gueïdar Aliyev devient
Président de la République. Homme de poigne de par
son passé de cadre supérieur dans le KGB, il décide
de se rallier à la CEI afin de rompre l'isolement du pays.
A la suite d’une tentative manquée de putsch en 1994
lors de la quelle les rebelles prorusses prennent Gandja et exécutent
Afyettin Djalilov, le vice-président du Parlement, l’état
d’urgence est instauré. Tous les partis d’opposition
sont interdits. Un nouveau coup d’état, pro-Turc cette
fois, échoue en 1995 et donne lieu à des affrontements
violents.
En 1998, Gueïdar Aliyev est réélu avec 76 %
des suffrages lors d’un scrutin boycotté par les partis
d’opposition. En 2003, Ilham Aliyev, le fils de Heydar Aliyev,
est élu président.
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