Autrefois l’un des pays les plus isolés du monde,
l’Albanie ambitionne à terme d’intégrer
l’Union européenne. Des négociations pour
un accord d’adhésion entre l’Union européenne
et l’Albanie sont actuellement en cours. Le pays est membre
du Conseil de l’Europe et reçoit une aide financière
de l’Union européenne correspondant environ au
quart de son PIB.
Le gouvernement albanais est partagé entre la volonté
d’entretenir de bonnes coopérations avec ses voisins
et entre son engagement de soutenir les droits des Albanais
ethniques qui vivent à l’étranger, notamment
en Macédoine et en Serbie. L’Albanie participe
au Pacte de Stabilité pour l’Europe du sud-est,
mais l’organisation n’apporte pas de solution aux
conflits qui touchent les Balkans.
En 1999, l'Albanie a accueilli cinq cent mille réfugiés
kosovars expulsés par le régime serbe. L'Albanie
n'est pas intervenue dans le conflit. En 2001, elle a joué
un rôle important pour la stabilisation de la région
lors des événements en Macédoine. En 2003,
l'Albanie s'est rangée aux côtés des Etats-Unis
dans le conflit irakien et elle participe à la lutte
contre le terrorisme international.
Du fait de la pauvreté, des milliers d’Albanais
émigrent chaque année de manière illégale
dans les pays occidentaux. Les groupes criminels albanais sont
actifs à l’étranger dans le trafic de drogue,
la prostitution, les disparitions d'enfants, l’exploitation
des adolescents et la généralisation de la contrebande.
L’Albanie est relativement francophone, mais le pays
entretient peu de relations avec la France, qui est vue comme
l'amie des Serbes. Par le passé, le pays de référence
pour les Albanais fut la Yougoslavie, puis l’Union Soviétique
et la Chine. Désormais, il s'agit des Etats-Unis.
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