L'économie albanaise se relève progressivement des conséquences de la crise des pyramides financières. Hormis en 2002, la croissance a chaque année dépassé les 5 %, portée notamment par l'investissement public. Sous le contrôle du FMI, le déficit budgétaire, les taux d’intérêt et l'inflation sont maintenus. La demande domestique est relativement vigoureuse, mais elle alimente essentiellement le marché noir.

La faiblesse du tissu productif albanais cause des difficultés pour l'emploi et le solde commercial. Le chômage se situait officiellement à 15 % de la population active en janvier 2004, mais son niveau est probablement sensiblement plus élevé. Les entreprises albanaises ne parviennent pas à exporter, ce qui pèse sur le solde commercial. Le solde courant est dans ces conditions fortement déficitaire, malgré les prêts multilatéraux, les transferts de capitaux de la diaspora et les recettes du tourisme.

Principales données économiques pour l'Albanie

Source : Cofacerating, 2004

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